Les jurés populaires de la cour d'assises ont condamné hier soir Wilfrid Newaou, 39 ans, à 8 ans de prison pour le viol d'une institutrice dans une école de Nouméa en 2005. Rattrapé par la justice 11 ans après les faits, l'agresseur avait été identifié par une expertise ADN, preuve « indiscutable » pour l'avocat général. « La culpabilité ne peut pas être mise en doute » a souligné ce dernier, face aux nombreux « trous de mémoire » de l'homme à la barre. Qualifiant le viol de « crime absolu », le ministère public a donc requis 10 ans de réclusion. L'accusé en encourait 15.