
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné mardi la Russie pour avoir assigné à résidence et avoir imposé des restrictions en 2014 à Alexeï Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine, qui visaient, selon elle, à "restreindre ses activités politiques".
"L'assignation à résidence n'était pas justifiée (...) Il est manifeste que le traitement dont il a fait l'objet visait à restreindre ses activités publiques", note la CEDH dans son arrêt, constatant la violation des articles 5, 10 et 18 de la Convention européenne des droits de l'Homme relatifs notamment à la liberté et la liberté d'expression.