A la veille de l'élection de la présidence de la province Sud, aucun accord n'a été trouvé entre Calédonie ensemble et l'Avenir en confiance pour assurer une majorité non indépendantiste au Congrès et au gouvernement. Et chacun se renvoie la responsabilité de l'échec.
Dans un communiqué, l'Avenir en confiance affirme avoir fait une « offre généreuse » à Calédonie ensemble en lui proposant la présidence du Congrès. Dans une conférence de presse, Calédonie ensemble fait valoir que, lors des dix dernières années, le parti loyaliste arrivé à la deuxième place se voyait offrir la présidence du gouverement. « C'est ce qu'avait proposé Pierre Frogier, vainqueur en 2009, et c'est ce qu'avait proposé Philippe Gomès, vainqueur en 2014 » rappelle Philippe Michel qui déplore en plus de n'avoir eu aucun contact avec Milakulo Tukumuli, dont le mouvement a obtenu quatre sièges à la province Sud et qui est supposé apporter son concours à la formation d'une majorité non indépendantiste.