TINA. C’était il y a un peu plus de dix jours. Le vendredi 14 juin, l’association SOS Mangroves constatait qu’une trentaine de jeunes pieds de la mangrove de Tina avaient été saccagés à coups de sabre. Et cela continue malheureusement. Avant-hier, les bénévoles ont de nouveau découvert une dizaine d’arbres coupés. « Ce n’est pas possible, on doit déranger quelqu’un, s’exclame Monik Lorfanfant, la présidente de l’association. C’est vraiment détruire pour détruire, d’autant que c’est le travail des enfants. » Les collégiens et les écoliers d’Ouvéa et d’Ometteux, à Poindimié, qui sont à l’origine de cette plantation, doivent revenir en fin d’année dans le cadre d’un suivi de l’opération. Les bénévoles espèrent que cet acharnement « incompréhensible » cessera rapidement. Photo SOS Mangroves