ATHLÉTISME. « Un des plus grands, sinon le plus grand, entraîneurs. » Les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux après la disparition d’Alain Areski. Cet ancien athlète est décédé à l’âge de 81 ans, des suites d’une longue maladie, samedi. Il a été enterré hier dans sa ville de Pouembout.
Médaillé d’argent sur le 4 x 100 m lors des premiers Jeux du Pacifique, à Suva en 1963, il était ensuite devenu un entraîneur reconnu, participant aux succès de nombreux Cagous. « Exigeant, atypique et autodidacte, il a su élever les meilleurs Calédoniens au plus haut niveau régional tels que Christelle Barthelemy, Laurence Napoleon, Paul Zongo et Myriama Chambaud », écrit le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Brigitte Hardel en fait évidemment partie. « Même s’il était très dur, il nous a appris ce qu’était la vie, sportive et non. C’était un homme bon, juste et généreux. Il a fait passer le sport avant sa famille et je tiens vraiment à remercier ses enfants qui l’ont malgré tout accepté », dit-elle. « Merci pour tout ce que tu as fait pour le sport et tout particulièrement pour l’athlétisme », lance, de son côté, Charles Cali, le président du Comité territorial olympique et sportif (CTOS) calédonien.