Le médecin de Païta accusé d’escroquerie envers la CAFAT [1] sera jugé devant le tribunal correctionnel le 3 décembre prochain pour « escroquerie » et « blanchiment ». Il est soupçonné d'avoir réalisé des opérations immobilières en Thaïlande avec le produit de sa fraude pour un montant évalué à 51 millions, indique ce jeudi après-midi Alexis Bouroz, le procureur de la République.
Mis en examen, le médecin a été remis en liberté à l'issue de sa présentation devant le parquet. Il est placé sous contrôle judiciaire, ce qui lui interdit de sortir du territoire, d'exercer la profession de médecin et lui impose le versement d'une caution de 7,5 millions de CFP.
Les enquêteurs du GIR (groupe d'intervention régional, un service spécialisé dans les enquêtes financières) ont saisi 4 246 700 CFP provenant de deux comptes bancaires au nom du prévenu ainsi qu'un véhicule 4X4 Jeep Wrangler.
Le médecin fraudeur présumé encourt une peine maximale de sept ans d'emprisonnement et 89 250 000 CFP d’amende.