C’est un objet du quotidien qui disparaîtra dimanche des rayons des magasins : le coton-tige en plastique ne pourra plus être commercialisé. Dans la plupart des cas, les enseignes ont fait le choix de le remplacer par une version en carton. Avec lui devront également disparaître des habitudes de consommation des Calédoniens toute la vaisselle jetable en plastique - gobelets, verres et assiettes - les pailles et les « touillettes ». Il s’agit de la deuxième phase de la loi du pays du 21 janvier 2019, qui prévoit une interdiction progressive de tous les plastiques à usage unique. Le 1er mai 2020, l’interdiction frappera les barquettes en plastique qui servent à l’emballage des denrées alimentaires pour une consommation ou une livraison immédiate. Cela concernera en premier chef les services de gamelles et les traiteurs qui devront pouvoir proposer d’autres types de contenants pour livrer leur clientèle. Là encore, la plupart des professionnels ont déjà entrepris de déstocker leurs emballages plastique pour leur préférer, progressivement, des contenants en pulpe végétale par exemple, et être au rendez-vous de cette réglementation.
La vaisselle jetable en plastique - assiettes, gobelets, couverts - quittera aussi les tables calédoniennes dès la fin de la semaine.
D’ici 2022, les barquettes en plastique qui servent à l’emballage des denrées alimentaires prévues pour être conservées cette fois, seront persona non grata dans tous les points de vente. « Biosourcé », « biodégradable » : les nuances existent pour distinguer les emballages et le consommateur calédonien s’aguerrit, de bonne grâce ou non, à ces notions respectueuses de l’environnement depuis le 1er août dernier, date d’entrée en vigueur de l’interdiction de tous les sacs plastique à usage unique (biosourcés ou non) à la caisse des magasins, de tous les sacs plastique en rayon (pour l’emballage des fruits et légumes, de la boucherie, de la fromagerie…) sauf s’ils sont biosourcés, et des cabas en plastique réutilisables d’une épaisseur de plus de cinquante microns (sauf s’ils sont biosourcés ou recyclables).