Dans la nuit du 19 août dernier, un incendie s’était déclaré dans la boulangerie Peggy-Parisiana [1], détruisant entièrement cette institution nouméenne de la Vallée-du-Tir.
Ce matin, le procès de son incendiaire présumé avait lieu. Le prévenu, un ancien salarié boulanger dans l’établissement, a assumé avoir voulu « se venger » contre les gérants de l’établissement. « Je travaillais au noir. Onze heures par jour. J’étais exploité. J’étais en colère car j’étais exploité. Aujourd’hui, je regrette », a expliqué l’incendiaire. « Les propriétaires de la boulangerie n’ont plus rien aujourd’hui. Ils ont été mis à terre par cet incendie », a souligné l’avocate de la partie civile. Selon le conseil, le Parisiana risquerait à présent d’être mis en liquidation judiciaire. Les préjudices sont estimés, pour l’heure, a plus de 150 millions de francs.
Un instant plus tard, Le procureur de la république requérait la peine de quatre ans de prison ferme, dénonçant une « vengeance aveugle ».
Le tribunal correctionnel de Nouméa a sanctionné le jeune homme de la peine de trois années de prison dont une année avec sursis mise à l’épreuve. A sa sortie de prison, il aura l’obligation de travailler et d’indemniser les victimes.