Un cortège composé d’une dizaine de véhicules a sillonné la ville et les baies de Nouméa ce samedi pour scander des messages, sans déclaration préalable et sans autorisation de manifester, normalement délivrée par le Haut-Commissariat. La police Nationale a relevé un certain nombre d’infractions de cette opération escargot, qui fait l’objet d’un procès verbal et d’une procédure d’identification de ses auteurs.
L’Avenir en confiance a réagi ce samedi soir dans un communiqué aux propos qui ont été tenus dans la journée par « des voitures équipées de porte-voix qui sillonnent les rues de Nouméa diffusant des propos xénophobes et racistes à l’encontre de la France, appelant par exemple la population calédonienne à la rébellion contre la propriété privée et l’incitant à défier l’ordre républicain ». « Des agissements intolérables dans un État de droit » écrit l’Avenir en confiance « à l’approche de la date anniversaire du rattachement de la Nouvelle-Calédonie à la France, le 24 septembre et à l’aube d’un second référendum en 2020 », s’interrogeant sur les motivations politiques de ces actes et appelant le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie « à la plus grande fermeté pour faire cesser ces agissements dans les meilleurs et plus brefs délais ».