« Le soir, lorsque je ferme l’église, je récite un Notre Père devant le tabernacle et un Je vous salue Marie devant Marie. Mercredi soir, je n’ai rien remarqué d’anormal, tout comme jeudi matin en ouvrant l’église à 6 h 30. C’est un membre de la famille du père Joseph Tui, venu prier dans la matinée, qui a découvert les dégradations. Le père Joseph Tui, le nouveau curé de la paroisse, avec deux des membres de sa famille ont passé leur après-midi, à essayer de redresser la porte, réparer les charnières et remettre le tout en place. Le montant du préjudice a été estimé à peu près à 90 000 francs. » Aujourd’hui, grâce à l’aide d’un paroissien et de deux entreprises de Nouméa, les traces de cette profanation sont totalement effacées. Une porte toute neuve en acier trempé a été notamment installée en lieu et place de l’ancienne. Malgré tout, pour marquer les esprits, les portes de l’église de la paroisse du Sacré-Cœur, en dehors des offices et autres cultes, resteront closes jusqu’à dimanche. « Cette fermeture de l’église a été demandée par le vicaire général », précise Georges Proulx. Si les paroissiens condamnent à l’unanimité cet acte, certains, cependant, ne comprennent pas pourquoi cette fermeture de leur lieu de prière.
« C’est ici, dans le calme et le silence, que je viens me recueillir et prier Jésus-Christ, dans la journée. Je ne comprends pas et je ne suis pas d’accord qu’on ferme l’église », se désole Roberte une paroissienne à la sortie du culte dominical.