D’autant qu’un oisillon a vu le jour, mi-juillet, dans le nid construit sur le contrepoids de la grue. « L’affaire était suivie par la Direction de l’environnement depuis quatre mois et nous avons attendu onze semaines plutôt que huit après l’éclosion pour intervenir », explique Yann Dijkstra, conducteur de travaux pour l’entreprise OCR. L’homme assure avoir obtenu l’aval des gardes nature avant d’agir, une fois constaté que l’oisillon était en état de voler. « Nous avons observé depuis quelques jours qu’il était autonome et que les aigles nichaient dans un pin colonnaire en face », poursuit Yann Dijkstra, qui doit déplacer la grue sur un autre site.
Pour rappel, le balbuzard étant une espèce protégée, la perturbation intentionnelle, surtout en période de reproduction, est interdite, selon le Code de l’environnement.