Les Nouvelles calédoniennes :

Quelle est votre première impression après ces quelques heures sur le Caillou ?

Je n’aurais jamais cru mettre un jour les pieds ici et j’en rêvais depuis que je suis petit ! Je ne suis là que depuis quelques heures et je vois que les gens sont décontractés et que le cadre est magnifique.

Le voyage a été long et je suis content d’être arrivé.

Nous ne restons que trois jours mais nous allons essayer de faire le maximum de choses et d’en profiter le plus possible.

Je n’aurais jamais cru mettre un jour les pieds ici et j’en rêvais depuis tout petit. 

C’était votre choix d’inclure la Nouvelle-Calédonie dans votre Amigo Tour ?

J’ai proposé la destination à mon manager en lui disant que ce serait un vrai « kiff » pour moi. Malgré la charge de travail, même si la Nouvelle-Calédonie est très éloignée et que le voyage est fatigant, si j’ai la possibilité de chanter aussi loin de chez moi, je le fais. Lorsqu’il m’a dit que ça allait se faire j’étais vraiment content.

Pour moi c’est une fierté de venir me produire ici et de faire de la musique de l’autre côté de la Terre. Auparavant, je ne faisais de la musique que pour moi, pour ma famille autour du feu, et maintenant je partage ça avec des gens partout dans le monde.

Vous avez prévu d’aller rendre visite à des enfants au Médipôle. C’est une action importante pour vous ?

Bien sûr que c’est important !

Nous les artistes avons la chance de pouvoir donner du sourire aux gens facilement avec une chanson, un autographe ou une poignée de main. On se doit de s’en servir.

En Métropole, j’ai côtoyé des enfants très malades, qui ont pu venir à des concerts, auxquels j’ai écrit, et ces attentions leur permettent parfois d’aller mieux.

Rencontrer ces petits me donne vraiment de la force.

Vous êtes arrivé à un tel succès très rapidement, vous êtes jeune et vous gérez cette situation sereinement. Quel est votre secret ?

Je pense que c’est ma personnalité, ma culture et la façon dont j’ai été élevé qui font que je vis toutes ces expériences sereinement.

Je prends tout ce qui m’arrive comme une chance et je positive.

Je suis ici, je suis en bonne santé, je peux partager ma musique. Tout ça c’est grâce à la « Mama » et au « Papa » qui m’ont donné ce caractère et cette vision de la vie.

Avez-vous pensé à vous détacher du style gypsy pour des collaborations avec d’autres artistes par exemple ou pour toucher un autre public ?

Non justement, j’ai cette étiquette gypsy. C’est mon style et c’est lui qui a fait que j’en suis là aujourd’hui. Il y a très peu d’artistes gypsys sur la scène musicale et je pense que c’est ça qui a convaincu les gens. J’étais le petit gitan qui débarquait dans le monde de la musique et personne ne s’y attendait vraiment.