Le blocage du site s’expliquerait par la non-signature par la direction d'un protocole concernant des mesures de sécurité, mais aussi de versements de primes.
« Nous avons déposé un cahier de revendications en décembre 2018 et depuis, nous avons privilégié le dialogue, mais ça bloque au niveau de la direction. Il y a eu un protocole intermédiaire au mois de mai qui n’a toujours pas été signé. Il y a eu des ententes et des désaccords, mais rien n’a abouti. Il y a des points importants concernant la sécurité et des primes qui ont été validés au cours d’une réunion extraordinaire du comité d'entreprise, mais nous attendons toujours », explique Roan Leroy, délégué syndical.
Les grévistes attendent des discussions avec la direction et n'excluent pas de durcir le mouvement dans les prochains jours si aucun accord n’est trouvé. « Si rien n’est fait aujourd’hui, nous allons peut-être bloquer le site de Gadji », ajoute Roan Leroy.
La direction, de son côté, regrette de ne pas avoir été prévenue plus tôt de la mise en place de ce mouvement et affirme vouloir privilégier le dialogue afin d’apaiser la situation.
« Nous avons été avertis de ce mouvement de grève par téléphone, le matin même vers 5 heures. Il est vrai que certains points abordés lors des précédentes rencontres font toujours l’objet de discussions. Nous allons relancer le dialogue le plus rapidement possible », affirme Jean-Nicolas Bruel, responsable administratif et financier de la CSP.