Le journaliste Jean-Luc David est décédé, lundi, des suites d’un accident survenu dans les eaux de la communauté de Puerto Lindo, district de Portobelo, au Panama. Selon le quotidien local La Prensa, « le Français, âgé de 60 ans, plongeait l’après-midi du 4 novembre, lorsqu’un bateau l’a heurté, lui causant de graves blessures ».
La voile et l’écriture étaient deux des passions de Jean-Luc David. Avec elles, il a marqué son passage dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie.
Tout d’abord, son voilier jaune, le Quaucarèn, ne passait pas inaperçu sur les côtes du Nord. Il est arrivé dans les années 2000 en province Nord. Sa plume s’est d’abord exercée dans les Nouvelles calédoniennes, où il recevait régulièrement les lecteurs dans l’agence de Pouembout. Il a ensuite choisi de travailler à son compte, au sein de Com Edit Nord, et a notamment lancé en 2009 le magazine Târâ â Pitu, dédié au sport et aux loisirs en province Nord. Une publication intitulée « Entente et partage », une maxime qui s’appliquait à Jean-Luc David, qui aimait donner une image positive de la jeunesse. Ouvert, énergique et passionné, le journaliste s’illustrait aussi par son humour piquant et son accent chantant.
En tant que journaliste, il a également officié à Wallis où, en 1995, il a créé l’hebdomadaire Te Fanua Fo’ou. Il avait quitté la Nouvelle-Calédonie en 2016 et avait gagné l’Amérique du Sud.