
Très actif, il s’est investi pendant trois ans. « Allier la vie professionnelle, personnelle et associative à un tel niveau, c’était devenu compliqué. Cette année, j’ai passé près de 20 week-ends à débroussailler les différents chemins. C’est également un budget de 17 millions de francs à aller chercher auprès de sponsors », éclaire le fils de Jean-Paul Grangeon, fondateur de l’épreuve. « Je ne me voyais pas repartir 3 ans. En plus des parcours, il faut aller voir les communes, les provinces… Ce n’est pas de gaieté de cœur que j’arrête, mais je ne vais pas tout sacrifier », justifie-t-il, avant de jeter un regard positif sur son bilan.
« En trois ans, les participants ont doublé, de 700 à 1400, on a bien relevé ce challenge ». Problème, depuis son départ, l’association n’a trouvé ni président, ni directeur de course capable de réaliser les tracés. Mais « la structure n’est pas tombée, les bénévoles sont toujours présents et les partenaires ne vont pas nous lâcher », rassure Jean-Marie Viard, bénévole « depuis plus de 10 ans » et désormais « président par intérim ». Celui-ci l’assure, si l’association trouve son homme providentiel, à même de s’investir dans l’épreuve, la Transcal reviendra en 2021. Jean-Marie Viard parle d’ailleurs de « mise en sommeil ». « Il faut savoir être honnête. On préfère attendre un an pour faire une course qui tienne la route, plutôt que de faire les choses à moitié ».