
Une foule de manifestants en colère partisans d'Evo Morales, qui a démissionné la veille de ses fonctions de chef de l'Etat, se dirigeait lundi vers La Paz à partir de la ville voisine d'El Alto, un bastion de l'ancien président, a constaté un journaliste de l'AFP.
Arborant des whipalas, du nom du drapeau symbole des peuples indigènes, et scandant "Maintenant oui, une guerre civile !", ils étaient des centaines en route vers la capitale administrative, contraignant les magasins à fermer leurs portes.