Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a assuré jeudi que les Etats-Unis continueraient de "diriger" la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), devant les alliés de Washington ébranlés par les volte-face de Donald Trump en Syrie.
Il a aussi estimé une fois de plus que les pays de la coalition anti-EI, dont les ministres des Affaires étrangères sont réunis à Washington, devaient "rapatrier les milliers de combattants terroristes étrangers actuellement en détention" en Syrie, "et les juger pour les atrocités qu'ils ont commises". Cette demande se heurte au refus de nombreux pays, dont la France, de reprendre leurs ressortissants qui ont combattu dans les rangs jihadistes.