L'ex-président bolivien Evo Morales peut rentrer dans son pays depuis son exil mexicain, mais il devra "répondre devant la justice" d'irrégularités lors de la présidentielle du 20 octobre et d'"accusations de corruption", a affirmé vendredi la présidente par intérim du pays sud-américain Jeanine Añez.
Evo Morales "est parti de lui-même" pour le Mexique, et s'il devait revenir en Bolivie, "il doit savoir qu'il devra répondre devant la justice. Il y a un délit électoral et de nombreuses accusations de corruption au sein de son gouvernement", a déclaré Mme Añez lors de sa première rencontre avec la presse étrangère, trois jours après s'être proclamée présidente par intérim.