Antonin Beurrier, PDG de Vale Nouvelle-Calédonie, vient de le confirmer devant les médias, la direction de l'usine du Sud compte « passer le relais » de l'actionnariat à un ou plusieurs acteurs courant 2020. C'est-à-dire céder les 95 % au capital, aujourd'hui détenus par Vale. Le profil des intéressés potentiels ? Des fabricants de batteries pour les véhicules électriques, des industriels voisins, des fonds d'investissement, des conglomérats… La SPMSC, la société qui représente les intérêts des trois provinces, possède 5 % du capital du complexe hydrométallurgique.
Comme Les Nouvelles calédoniennes l'indiquaient dans des précédentes éditions, cette intention s'accompagne - condition majeure - d'un changement radical de stratégie : fermeture de la raffinerie fin mars 2020, arrêt de la production d'oxyde de nickel et du carbonate de cobalt, lancement de l'exportation de saprolite - à hauteur de 2 millions de tonnes par an -, et renforcement de la production de NHC, le Nickel hydroxyde cake, un produit intermédiaire.
L’impact sur l’emploi sera connu en fin d’année ou début 2020.