Le Premier ministre Edouard Philippe a réaffirmé vendredi sa "ferme" volonté de mener à son terme la réforme des retraites en France, mais promis qu'elle se ferait "sans brutalité", alors que des centaines de milliers de personnes restent mobilisées contre ce projet.
"Je suis persuadé qu'avec les organisations syndicales, nous trouverons le bon point d'équilibre (...) sans renoncer à la volonté très ferme qui est la nôtre (...) de mettre en place ce système universel", a dit le chef du gouvernement, en s'adressant notamment aux salariés de la compagnie ferroviaire SNCF et à la Régie des transports parisiens, qui bénéficient de régimes spéciaux de retraite plus avantageux.