Si rien n'est fait le risque d'escalade "augmente d'heure en heure" dans le nord-ouest de la Syrie, où au moins 29 soldats turcs ont été tués jeudi dans des frappes aériennes du régime syrien et de son allié russe selon Ankara, s'est inquiété le porte-parole des Nations unies.
"Le secrétaire général (Antonio Guterres) réitère son appel à un cessez-le-feu immédiat et se déclare particulièrement préoccupé par le risque que font peser sur la population civile les affrontements militaires grandissants" dans la province d'Idleb, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations unies dans un communiqué.
"A défaut d'agir rapidement, le risque d'une escalade encore plus grande augmente d'heure en heure", a-t-il ajouté.