« La situation du pays a été fortement utilisée à des fins de communication politique ». André Forest, patron de l’USTKE, ne digère pas la mise en évidence « systématique » de l’intervention de l’État dans la gestion de la crise du coronavirus. Oui, cette intervention est « bien réelle » et même « très avantageuse », en ce qui concerne le prêt de 28,5 milliards que devrait obtenir la Nouvelle-Calédonie auprès de l’Agence française de développement. « Mais il s’agit d’un prêt, qu’il faudra rembourser », a souligné ce mercredi en conférence de presse le président du syndicat, qui préfèrerait une Nouvelle-Calédonie davantage maîtresse de son destin.
« On soumet l’idée de mettre en place un fonds souverain pays, qui puisse faire face aux catastrophes que le pays pourrait être amené à revivre. Nous ne sommes pas à l’abri d’un Covid20 ou d’une catastrophe climatique. »
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