Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a ouvert mardi les discussions sur l’exportation de minerai depuis les « réserves géographiques métallurgiques » de Tiébaghi et de Goro. Une dérogation devra être votée, puisque ces zones sont dédiées uniquement à la transformation, et non à l’exportation du minerai.
Pour l'association Ensemble Pour La Planète, « la fuite en avant continue ». Et « quelle proportion de ce surcroît de chiffre d’affaires reviendra à la Nouvelle-Calédonie ? » s'interroge la rédactrice du communiqué, Martine Cornaille. « Aujourd’hui, le minerai calédonien est gratuit pour ceux qui l’exploitent. Il faut lui donner un prix. À défaut de redevance d’extraction, la redevance superficiaire présente toutes les garanties juridiques » ajoute la représentante d'EPLP. « Au plan technique, nous aimerions savoir précisément pourquoi les saprolites de Goro ne sont pas valorisables à Doniambo et inversement pour les latérites de Tiébaghi à valoriser chez Vale ? Y a-t-il y de vraies impossibilités ? » L'association estime que « ce type de décision ne fait l’objet d’aucune information-consultation du public » et que « des organes officiels eux-mêmes, sont court-circuités ».