Le post Facebook de la présidente des Républicains calédoniens débute par « Mon cher Daniel Goa » mais elle entre aussitôt après dans le vif du sujet, en réponse à la demande du président de l’Union calédonienne de « renvoi » du haut-commissaire et du commandant des Fanc [1]. Que celui-ci accuse de faire circuler des militaires sans respecter le confinement.
« Une fois de plus vous avez choisi de vous lancer dans une entreprise de déstabilisation de la Nouvelle-Calédonie à quelques semaines du référendum », poursuit Sonia Backès, en évoquant « un tissu de mensonges » : malades tous « venus de métropole », « génocide » de l’Etat ou encore surprise feinte du président de l'UC concernant l’arrivée des 62 militaires.
Votre « lettre ouverte n’a vocation qu’à une chose, et nous le savons vous et moi: faire paniquer l’Etat à l’idée que la communauté internationale puisse imaginer qu’il n’est pas neutre dans le processus d’autodétermination », ajoute Sonia Backès. Qui conclut : « Ce ne sont pas vos menaces et coups de mentons qui nous feront dévier. On ne gouverne pas par la peur. On gouverne en respectant le peuple et sa volonté. C’est le principe même de la démocratie. »
Retrouvez les différentes réactions à la lettre ouverte de Daniel Goa dans notre édition de ce mercredi 20 mai.