Ancien international espoir et de l'équipe de France des enseignants, Jean Jalabert a connu une carrière de dix années au plus haut niveau du championnat de France, atteignant notamment deux fois les demi-finales du championnat et une fois la demi-finale du Challenge Yves-du-Manoir. Son seul regret, peut-être : avoir été sur le banc des remplaçants de l'équipe de France sans jamais avoir pu jouer, en 1960 et 1961.

Pionnier du rugby
Après avoir entraîné l'équipe du Madagascar en 1971, c'est en Nouvelle-Calédonie que Jean Jalabert s'est engagé, de 1974 à 2008, pour développer le rugby. Il a ainsi œuvré à structurer le rugby scolaire et jeunes sur le territoire, il a entraîné la sélection seniors et, enfin, a occupé divers rôles au sein de la Ligue de rugby de Nouvelle-Calédonie, où il a occupé de 2000 à 2008 l'un des deux postes de vice-président.

Reconnaissance
Médaillé d'or de la Jeunesse et des Sports, Jean Jalabert a reçu, en août 2008, la médaille d'argent de la Fédération française de rugby des mains de Jean-Louis Carriconde, l'ancien président du Comité, une reconnaissance qu'il méritait depuis bien longtemps.

« Cultivé, sympathique et rieur »
Jean Jalabert vient donc de nous quitter, mais sa mémoire perdure. Ainsi, sur la page Facebook de L'Histoire du Sport Calédonien [1], Gérard Cauville rappelle que Jean Jalabert « il aimait tous les sports et était un technicien hors-pair, comme ici sur la photo des Nouvelles de 1984 où il faisait voir comment utiliser au mieux le parcours de santé de la promenade Pierre-Vernier ». Avant de rendre hommage à cet ami « cultivé, sympathique et rieur ».

Nul doute que Jean Jalabert apparaîtra dans le troisième livre de Gérard Cauville [2] sur le sport calédonien.