Il y a dix ans, jour pour jour, François Fillon, à l'occasion de la première visite d'un Premier ministre depuis 1998, avait levé les deux drapeaux, le tricolore et l'indépendantiste, dans l'enceinte du haut-commissariat, à Nouméa. Un instant « fort de par sa portée » [1], selon de nombreuses personnalités politiques, économiques, ou encore culturelles.
Saluée par le président de la République Nicolas Sarkozy, à l'issue du comité des signataires du 24 juin 2010, l'intention de lever les deux drapeaux, négociée par Pierre Frogier et Charles Pidjot, avait été adoptée par le Congrès, à une large majorité, la semaine précédent ce 17 juillet 2010.
Hommage à Charles Pidjot
Ce vendredi matin, à l’occasion des dix ans de la levée et de la reconnaissance officielle du drapeau indépendantiste, un hommage à été rendu à Charles Pidjot, au cimetière de la Conception, au Mont-Dore, en présence notamment, côté famille, de sa veuve, de son fils Ysmaël, et du frère de Charles Pidjot.
Une vingtaine de personnes, au total, a participé à cet hommage, dont Sonia Backès, des militants de l'Union calédonienne, mais aussi Pierre Frogier et son fils Brieuc Frogier.
Regrets
A l'issue du moment de recueillement, Pierre Frogier puis Ysmaël Pidjot ont, tour à tour, regretté que les dix ans du lever des deux drapeaux ne soient pas commémorés au haussariat, à l'endroit où ils ont initialement été levés. Pierre Frogier a également regretté l'absence du haussaire.
Plus d'informations sur cette commémoration dans votre édition de ce samedi 18 juillet.