Il y a quelques jours, l’association environnementale Ensemble pour la planète (EPLP) s’inquiétait d’une pollution apparente à la surface du lac de l’hippodrome de Nouméa. [1]
Elle dénonçait « une eutrophisation en cours », c’est-à-dire l’accumulation de certains nutriments dans ce milieu ainsi que des « déversements en mer sans doute non conformes liés à des dysfonctionnements de la station d’épuration (Step) de l’Anse-Vata ».
EPLP a effectué des prélèvements pour pouvoir les analyser sur les plans bactériologique et chimique. Les premiers résultats viennent de tomber : « malgré la dilution des rejets de la Step dans le lac de l’hippodrome, le taux d’entérocoques (témoins d’une contamination fécale) à l’arrivée en mer est plus du double que la norme requise par la réglementation des installations classées pour l’environnement (ICPE) », fait savoir EPLP.
Selon l'association, cela prouve que la Step connaît des dysfonctionnements. Elle pointe du doigt l'inaction de la ville au titre de « la salubrité publique », de la province Sud au titre « du contrôle des ICPE » et du gouvernement au titre de « sa compétence santé ».