Plus de 1.300 personnes ont été tuées au premier semestre 2020 par des groupes armés en République démocratique du Congo, trois fois plus que sur la même période en 2019, selon un rapport publié mercredi par les Nations unies.
Entre janvier et juin 2020, "les combattants de tous les groupes armés confondus (...) ont été responsables des exécutions sommaires d'au moins 1.315 personnes, dont 267 femmes et 165 enfants", a écrit le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH). Ce bilan est "plus de trois fois le nombre enregistré au premier semestre 2019", qui était alors de 416.