
Colin McGibbon, directeur général de la SLN, a déposé ce mercredi une demande auprès du tribunal de commerce visant à désigner un « mandataire ad hoc » chargé d’aider l’entreprise à résoudre ses difficultés.
Le mandat ad hoc est « une procédure préventive et confidentielle de règlement amiable des difficultés », signale Doniambo. En clair, le but est de rétablir la situation de l’entreprise, et ainsi d’éviter que la société ne soit en état de cessation de paiement. Car, à ce jour, l’entité centenaire n’est pas en état de cessation de paiement, la filiale dispose encore de trésorerie : à la fin juin, il ne restait que 8,8 milliards de francs, sur les 62,6 milliards des prêts consentis par Eramet et l’Etat en 2015 et 2016 pour sauver la SLN.
Le travail du mandataire ad hoc est confidentiel, tout comme les propositions et l’accord visé à terme. En général, le mandat a une durée de trois mois, renouvelable pour un mois. Retrouvez plus d'informations dans notre édition de demain, jeudi, en pages Nouvelles-Calédonie.