Le collectif qui mène depuis des mois la contestation en Guinée contre un troisième mandat du président Alpha Condé a annoncé mercredi la mise à l'écart d'un des ses chefs, Cellou Dalein Diallo, et de ceux qui comme lui ont choisi de concourir à la présidentielle d'octobre.
Le Front national de défense de la Constitution, collectif de partis d'opposition, de syndicats et d'organisations de la société civile, a dit "prendre acte" de la candidature de Cellou Dalein Diallo et d'autres chefs de parti jusqu'alors alliés au sein du FNDC. "De cette décision découle naturellement leur retrait volontaire du mouvement", a dit à la presse Abdourahmane Sanoh, coordinateur du FNDC.