« Non mais je vais lui montrer qui c'est Raoul », « les c… ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît », « J'ai connu une Polonaise qui en prenait au petit-déjeuner », « les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse » etc.
Ces répliques vous disent vaguement quelque chose ? Elles sont extraites de l'inénarrable « Tontons flingueurs », film culte du cinéma français (franchouillard diraient même certains), que la mairie de Nouméa va projeter sur écran géant, place des cocotiers, vendredi soir.
A vrai dire, le scénario du film de Georges Lautner, sorti en 1963, n'est sans doute pas le plus important. Les « tontons », c'est surtout des dialogues très imagés et argotiques (ceux de Michel Audiard) prononcés par des « gueules » : Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Jean Lefebvre…
Aujourd'hui, plus personne ne parle comme les Tontons et il faut sans doute chercher un peu dans le cinéma français actuel des gueules de méchants bien sympathiques. Ce qui fait des « tontons » un film ancré dans son époque, mais qui, à travers les décennies, conserve ses fans, jeunes ou moins jeunes…
C'est de tout cela dont on a voulu parler avec Roland Rossero, auteur et réalisateur, figure du cinéma local.
Si vous ne connaissez pas (ou trop bien) les « tontons flingueurs », c'est vendredi soir à 19 heures, place de la Marne. Les chaises seront fournies, mais pas le brutal.