Avec 180 899 inscrits cette année, contre 174 995 il y a deux ans, 5 904 Calédoniens de plus étaient inscrits sur la liste électorale spéciale référendum.
C'est en pourcentage, le taux de participation à ce deuxième référendum. Soit une augmentation de 4,5 points par rapport à la première consultation, de novembre 2018. Les Calédoniens se sont déplacés en nombre dans les 304 bureaux de vote installés sur le Caillou.
Ainsi, sur les 180 899 inscrits, 154 918 personnes ont décidé d'aller voter. Mais toutes ne se sont pas exprimées puisqu'il y a eu 855 votes blancs et 1027 bulletins nuls.
Cette participation saluée par l'ensemble de la classe politique.
C'est l'une des surprises de ce second référendum. Si les Loyauté avaient peu voté en 2018, avec une participation variant de 53,8 % à Maré à 62,3 % à Lifou, les habitants de la province des Îles ont davantage exprimé leur opinion lors de cette consultation avec un bond d'environ 15 points pour la participation. Le travail de campagne et de propagande électorale semble bel et bien avoir porté ses fruits.
Avec 84,27 % en faveur du Oui, les indépendantistes l'emportent assez largement à Maré, Lifou et Ouvéa.
Si le Non l'a emporté une nouvelle fois avec 53,26 % des suffrages, l'écart avec le Oui s'est un peu plus resserré. En effet, 17 788 voix séparaient les deux camps en 2018, contre « seulement » 9 965 voix cette année.
En province Nord, sans grande surprise, de très nombreuses communes ont voté en faveur de l'indépendance. Et c'est à Bélep, que le score en faveur du Oui a été le plus important. Sur les 761 bulletins exprimés, 96,45 % des voix ont été favorable à l'indépendance.
A noter également les scores réalisés à Hienghène (96,26 %), à Canala (95,42 %) ou à Pouébo (95,12 %). Au total, 13 communes dépassent les 80 % en faveur du Oui.
Il y a deux ans, c'est Hienghène qui était arrivé en tête de ce classement (94,75 %).
Dans le camp des Loyalistes, c'est Farino qui a le plus voté en faveur du Non avec 88,54 % des 541 bulletins exprimés. C'est d'ailleurs la seule commune à dépasser les 80 % en faveur du Non.
Nouméa est la deuxième commune à avoir le plus exprimé sa volonté de rester dans la France (76,69 %), devant les communes du Grand-Nouméa : Dumbéa (73,71 %), le Mont-Dore (71,84 %) et Païta (71,23 %).