« L'avenir du pays ne peut pas se construire dans le cadre d'un rapport de forces majoritaire ». Au lendemain du deuxième référendum où le Non à l'indépendance s'est établi à 53,26% et le Oui à 46,74%, Calédonie ensemble a livré son analyse ce mardi matin et proposé une direction. « Nous sommes prêts à construire un « Oui collectif » sur un projet d'avenir partagé pour notre pays, en étant capables de conjuguer souveraineté et République au lieu de les opposer » a déclaré Philippe Gomès, pointant la réduction de l'écart à cette deuxième consultation dimanche. Cette suggestion s'inscrit, selon le leader du parti et député, dans l'esprit de l'intervention du président de la République prononcée quelques minutes après la publication des résultats du référendum 2020. Pour Emmanuel Macron, « il faudra que les forces politiques calédoniennes s'engagent, que les partisans du Oui acceptent d'envisager l'hypothèse et les conséquences du Non; et que les partisans du Non acceptent d'envisager l'hypothèse et les conséquences d'un Oui ».
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