Au lendemain de la deuxième consultation où le Non à l'indépendance s'est établi à 53,26 % et le Oui à 46,74 %, le FLNKS a réaffirmé, ce jeudi matin, la voie désormais suivie : le Front « ira au troisième référendum tel que prévu par l'accord de Nouméa ».
Pour Victor Tutugoro, « la progression du Oui est la nouvelle donne politique qui confirme bien la direction donnée par l'accord de Nouméa, et confirme aussi que c'est le sens de l'histoire ».
En 2018, le premier scrutin avait livré un score de 43,33 % en faveur du camp indépendantiste. Désormais, selon Victor Tutugoro, « le FLNKS n'engagera des discussions - s'il y a des discussions à engager - que sur la base de son projet politique d'accession à la pleine souveraineté et à l'indépendance ».
Le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, arrive en Nouvelle-Calédonie samedi. « Nous nous tiendrons prêts naturellement à le rencontrer pour évoquer ce que pourrait être l'avenir pour nous sur la base de notre score à ce référendum » ajoute le président de l'UPM qui a évoqué la tenue d'un comité des signataires dans « les prochaines semaines. Le FLNKS s'y rendra ».
Dès le samedi 17 octobre, une convention nationale du mouvement indépendantiste se tiendra à Bourail. Bilan et perspectives politiques seront abordés. Un des objectifs majeurs du Front a été précisé ce matin, « le rassemblement politique nécessaire des communautés, de la société civile, autour du projet du FLNKS que l'on défendra ensemble pour le troisième référendum ».
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