
« Le 10 août dernier, nous avons été avertis que la MIJ serait dissoute » rappelle Audrey Laurent, déléguée syndicale Cogetra de la structure.
Motif : la MIJ est une association de droit privé presque entièrement financée par la province Sud. C’est d’ailleurs Sonia Backès qui en est la présidente. Une situation pas très orthodoxe au regard du droit.
Il est donc prévu que la MIJ soit transformée en service public. Mais voilà, les salariés, dont la majorité sont en CDI, risqueraient de se retrouver en CDD car on n’entre pas comme cela dans la fonction publique.
C’est la raison pour laquelle Sonia Backès a déposé sur le bureau du Congrès une proposition de loi du pays afin que soient assouplies les règles de recrutement dans le secteur public.
Sauf que le cheminement de l’adoption d’une loi du pays prend du temps. Et les agents de la MIJ ne savent si la dissolution coïncidera avec l’adoption (éventuelle) de la loi.