Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a jugé lundi qu'un dialogue était impossible avec les groupes jihadistes qui sévissent au Mali et plus largement dans la région du Sahel, lors de la première visite à Bamako d'un haut responsable français depuis le coup d'Etat du 18 août.
"Disons les choses très clairement: il y a les accords de paix (..) et puis il y a les groupes terroristes qui n'ont pas signé les accords de paix (...) Les choses sont simples", a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre français des Affaires étrangères, interrogé sur les possibilités d'un dialogue avec les groupes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.