« Le fossé ne cesse de s’agrandir. Si on ne fait rien, ça va nous péter à la figure », avertit Milo Poaniewa, secrétaire général du premier syndicat du pays.
L’Usoenc demande par exemple la suppression du salaire minimum de l’agriculture (inférieur de près de 20 % au salaire minimum des autres secteurs, situé à 156 000 francs) au 31 mars 2021, et une « vraie » relance économique, dans le BTP et le tourisme en particulier.
Sur ce sujet de la relance, les dernières annonces et la méthode de Christopher Gygès, membre du gouvernement, ont été sévèrement critiquées.
« C’est monsieur Gygès, tout seul dans son coin, qui va sauver le pays ? », lance Judicaël Eschenbrenner (Soenc fonction publique).
« L’économie, ce n’est pas seulement les patrons, c’est aussi les salariés. Il faut présenter au Congrès des choses suscpetibles de faire consensus, et c’est loin d’être le cas », assure-t-il, prenant l’exemple des exonérations de cotisations sociales.
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