L'Union calédonienne (UC) a tiré le bilan, ce mercredi matin, de son congrès qui se déroulait ce week-end, à Touho.
Le parti politique affirme d'emblée que la souveraineté et les intérêts du pays « ne feront pas l'objet de compromis et demeurent non négociables ». Sans surprise, et comme cela avait déjà été annoncé, l'UC confirme sa volonté de voir s'organiser un troisième référendum pour « réussir le pari d'un Oui massif et gagnant ».
Lors de ce congrès, le parti a notamment décidé d'enclencher le processus d'une assemblée constituante pour l'élaboration d'une constitution d'un futur Etat de Kanaky-Nouvelle-Calédonie. « C'est une indépendance pour tous les gens du pays qu'on veut. On doit donc préciser sur quels fondamentaux elle se basera comme les libertés, les droits, le respect de la propriété, etc. », liste Gilbert Tyuienon, le premier vice-président du mouvement.
Par ailleurs, l'UC a profité de cette conférence de presse pour « s'associer à la douleur » des familles expulsées de Roh [1], à Maré, et pour « lancer un appel à plus d'humanisme et de respect de la dignité humaine ». A ce sujet, le président Daniel Goa n'a pas mâché ses mots à l'encontre du grand chef du district de Guahma : « Le chef, il ne faut pas qu'il se prenne pour un roi. Je le dis devant tout le monde : il doit se comporter comme un chef et non comme un roi. »
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