Le haut-commissariat a publié son rapport d'activité dans lequel il est rendu compte de l'action des services de l'État en Nouvelle-Calédonie, en 2019.
Certes, le document ne prend pas en compte deux événements majeurs de l'année 2020 : la crise du Covid-19 et le référendum d'octobre dernier. Mais ce rapport de 60 pages permet de comprendre « de la manière la plus complète possible » l'action de l'État sur le territoire calédonien. Des missions les plus connues, notamment régaliennes, à celles qui le sont beaucoup moins et qui touchent à la jeunesse, au sport ou encore à la culture.
Contrôle de légalité, délivrance des titres et accueil des étrangers, service public pénitentiaire, monnaie et financement de l'économie, protection du territoire, action diplomatique de la France dans le Pacifique, financement de l'enseignement secondaire et privé, financement des infrastructures pour l'aménagement du territoire…
Ainsi, il est rappelé que l'État intervient dans la défiscalisation pour aider les entreprises calédoniennes. Principale source d’aide de l’État au secteur privé, elle représente entre dix et vingt milliards de francs de projets aidés tous les ans. Ou encore que l'État a investi près de 3,3 milliards de francs en 2019 dans l'enseignement supérieur et la recherche et qu'il a financé à 80 % l'antenne nord de l'Université de la Nouvelle-Calédonie sur le site de Baco au titre des contrats de développement, soit 432 millions de francs.
Plus d'informations à retrouver dans votre édition du lundi 23 novembre.