« Ce n'est pas une déclaration d'intention, mais une déclaration d'engagement à mener à bien ces projets pendant notre mandature », a insisté la présidente de la province Sud devant de nombreux représentants de la communauté wallisienne-et-futunienne, au premier rang desquels Atoloto Kolokilagi, le président de l'assemblée territoriale du Fenua.
Ce nouveau partenariat « historique » vise notamment à accompagner le développement économique ; à mettre en place des filières d'excellence dans le domaine du sport (rugby, haltérophilie ou volley-ball) ; à faciliter l'accueil et l'hébergement des résidents de Wallis-et-Futuna lorsqu'ils sont sur le Caillou, (étudiants, évasanés, personnels en formation...). Cette déclaration prévoit également de concrétiser un vieux projet, ressorti des cartons : la construction d'une maison de Wallis-et-Futuna.
« La quasi-totalité des ressortissants de Wallis-et-Futuna vivent en province Sud. Par ailleurs, la population wallisienne et futunienne est de plus en plus importante en Nouvelle-Calédonie et il est important qu’elle trouve sa place », estime Sonia Backès.
Cette déclaration d'engagement s'inspire de l'accord particulier signé entre l'État, le Caillou et Wallis-et-Futuna en 2003 et qui trouve sa source dans les Accords de Nouméa. Il s'agissait alors de soutenir le développement de cet archipel à travers des actions de coopération dans le domaine de la santé, de l'éducation et de la formation « afin de fixer la population au Fenua », rappelle le président de l'assemblée territoriale. Atoloto Kolokilagi estime que pour l'État, qui ne s'est pas engagé à développer Wallis-et-Futuna comme souhaité, « la Nouvelle-Calédonie a toujours été la priorité. Ce qui peut se comprendre au vu des enjeux politiques et géostratégiques ». Le président espère ainsi que cette déclaration d'engagement insufflera un « renouveau de l'accord particulier ».