Le Congrès a voté ce matin une loi du pays qui crée une exception au code civil quant aux conditions de remboursement des billets d’avion par Aircalin.
Il s’agit de permettre à la compagnie internationale de ne pas rembourser, mais instaurer des avoirs d'une validité de douze mois, pour les billets d’avion qui ont été achetés, payés, mais pas honorés du fait de la crise sanitaire et de la fermeture du ciel.
Entre Aircalin et les agences de voyages, la somme concernée avoisine les trois milliards. Ni la compagnie, ni le gouvernement ne disposent de cet argent.
La loi qui a été votée crée cependant des exceptions : les personnes en situation difficile peuvent obtenir un remboursement avant le terme échu des douze mois de l'avoir. Sont concernés ceux qui sont titulaires d’un avis de non-imposition, bénéficiaires de l’aide médicale gratuite, atteints d’une maladie entraînant une perte de revenus, en situation de chômage partiel, ont été licenciés. Sont également concernés les héritiers d’une personne décédée.
Tous les partis politiques ont voté pour, à l’exception de l’UNI qui s’est abstenu. « Les Calédoniens n’ont pas à servir de banquiers pour les compagnies aériennes », a justifié Jean Creugnet.
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