Pour le président de l’USTKE, présent la veille à la table ronde organisée au haussariat, « la longueur de la réunion montre bien la dureté des débats » entre son camp et celui des défenseurs de l’offre qui comprend le négociant suisse Trafigura.
« Ce qui a été demandé hier, c’est de ne pas engager une signature définitive. Cela compliquerait les choses », dit celui qui assure vouloir un « retour à la normale ».
Depuis mardi, l’USTKE est « fortement mobilisé » sur mines. Tiébaghi (SLN), Ouaco (NMC), Cap Bocage (Ballande), Tontouta (SMGM)… Une dizaine de sites restent « bloqués », assure le syndicat.
Ce mercredi soir, à l’issue d’une assemblée générale, le bureau confédéral se prononcera sur un éventuel ralliement de la quasi totalité des sections de l’USTKE, pour une « grève générale reconductible », ce jeudi.
Retrouvez les détails dans notre édition de demain, jeudi 3 décembre, en pages Pays [1].