Roch Haocas, chargé de communication USTKE devant la Maison des syndicats à la Vallée-du-Tir
Photo Julien MazzoniRéunie comme tous les ans en bureau élargi pour dresser le bilan des actions de l’année, l’USTKE est longuement revenue ce samedi matin sur le dossier Vale.
Le syndicat, majoritaire à l’usine de Vale, a réaffirmé son engagement aux côtés du collectif Usine du sud usine pays. Une cellule de crise a été mise en place avec trois objectifs, explique Rock Haocas, chargé de communication de l’USTKE, le premier concerne évidemment les salariés « et notamment des menaces de licenciement adressées par Monsieur Beurrier à l’ensemble des salariés. Nous avons lancé plusieurs mouvements ces derniers temps qui se sont toujours déroulés dans le calme nous souhaitons donc lui répondre par rapport à la légalité du droit de grève. Depuis le début de la mobilisation nous insistons sur la protection de l’outil de travail. »
La pérennisation de l’outil de travail est le point numéro deux sur lequel planche la cellule de crise. « Le risque environnemental est très grand, surtout pour les populations du sud », poursuit le responsable syndical qui évoque « des dysfonctionnements et des risques de pollution. Il faut qu’on sache dans quel état est l’usine ». Selon Hélène Mauga, employée au laboratoire de Vale et déléguée du personnel STKE, « des techniciens sont sur site pour procéder à l’arrêt à froid de l’usine, ce qui consiste à purger les lignes et drainer l’acide. C’est un travail qui doit être achevé avant lundi si on veut pouvoir redémarrer l’outil dans de bonnes conditions. » Une cinquantaine de personnes, cadres et techniciens seraient actuellement sur site.
Le troisième point, insiste Roch Haocas : « la lutte continue, nous sommes toujours engagés auprès de l’Ican pour que cette usine soit une usine qui bénéficie au pays et nous le répétons, le montage financier de Trafigura, on n’en veut pas ! »