
Vu l'actuelle absence de consensus, et les répercussions sur le terrain, la sortie de crise dans l'affaire de la cession de l'usine du Sud demandera du temps, de l'avis du parti Calédonie ensemble. « Le temps est nécessaire pour construire un consensus industriel et politique » vient de déclarer le député Philippe Gomès, entouré d'Annie Qaeze ou encore de Philippe Dunoyer, qui avance une proposition appuyée sur un dispositif français et européen : « L'Etat peut prendre le contrôle temporaire d'entreprises stratégiques jugées vulnérables », dès lors « l'Etat doit prendre le contrôle temporairement de l'usine du sud », le temps donc de trouver une solution durable pour le complexe hydrométallurgique. Question finances, « le montant apporté par l'Etat devra se situer à hauteur de 80 millions d'euros (10 milliards de francs). C'est la contribution qui était attendue de Trafigura (7,5 milliards de francs) et des salariés (2,3 milliards de francs). Cet apport supplémentaire de l'Etat se surajouterait - temporairement - aux 500 millions d'euros (60 milliards de francs) qu'il s'est déjà engagé à financer au profit du repreneur. C'est donc une contribution financière complémentaire de l'Etat, très raisonnable eu égard aux apports sur lesquels il s'est déjà engagé, et aux enjeux en termes économique et de paix civile pour notre pays et pour la France ».
Plus d'informations dans notre édition de demain.