Selon nos informations, une juge d’instruction a signifié au membre et porte-parole du gouvernement sa mise en examen, le jeudi 10 décembre, pour concussion.
La justice reproche à Christopher Gygès d’avoir, entre autres, indûment perçu des indemnités de congés payés et de fin de fonction en 2014, lorsqu’il était collaborateur puis chef de cabinet de Sonia Backès, alors membre du gouvernement.
" Ce dossier a été classé sans suite une première fois. Je suis donc serein pour la suite et naturellement à disposition de la justice ", déclare Christopher Gygès.
D’après le code pénal, le délit de concussion est " le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, de recevoir, exiger ou ordonner de percevoir à titre de droits ou contributions, impôts ou taxes publics, une somme qu’elle sait ne pas être due, ou excéder ce qui est dû, est puni de cinq ans d’emprisonnement."
Si ce dossier est ancien, car il remonte à près de six ans, la justice et les services d’enquête ont accéléré ces derniers mois en perquisitionnant ses bureaux du gouvernement, en novembre 2019, et en l’interrogeant en garde à vue.
Malgré sa mise en examen, Christopher Gygès est toujours à ce stade présumé innocent.
Plus d’informations dans votre édition de demain mardi 22 décembre.