Les représentants du comité d’entreprise de Vale Nouvelle-Calédonie se sont entretenus, par visioconférence, ce mardi matin, avec le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu.
Des troubles lors de l’embarquement à bord de la navette maritime, une attaque à l’entrée du site industriel, et des incendies sur la mine de Goro se sont produits ces dernières semaines, « les salariés craignent d’aller au travail. Certains sont en colère, d’autres indignés » a indiqué le secrétaire, Yannick Falelavaki, après en avoir fait part au membre du gouvernement français. Alors que les discussions s’enchaînent entre les politiques et le locataire de la rue Oudinot à Paris, « nous avons demandé au ministre des Outre-Mer d’essayer d’aller plus loin dans les négociations pour lever enfin les blocages et reprendre une activité normale ».
Les salariés comptent « sur l’intelligence collective. Il y a une seule offre sur la table (celle du consortium intégrant le Suisse Trafigura, Ndlr). Que l’on revienne au dialogue, et que ce projet soit porté par l’ensemble des Calédoniens et des salariés ».
L’usine du Sud est aujourd’hui en mode veille, avec 400 employés de Vale NC et d’entreprises sous-traitantes sur site, au lieu de 3 000. Une crainte apparaît, « le chômage partiel. C’est un risque » qui a été rapporté au ministre. Des échanges au sein de la société sont en cours sur le sujet. Hypothèse pessimiste, la procédure de chômage partiel pourrait être déclenchée « en début d’année prochaine ».
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