Voilà un mois et demi que les sous-traitants de Vale sont « en cas de force majeure », ce qui induit la suspension de leur contrat. Qui doivent par ailleurs être renouvelés pour l’année 2021.

Sauf qu’avec l’arrêt de la production de l’usine du Sud [1], et l’absence de choix sur une reprise ou non de cet outil, ces contrats sont en péril. Face à cette inconnue et à l’absence de travail, plusieurs sous-traitants organisaient, ce matin avec Vale, une conférence de presse afin de tirer la sonnette d’alarme.

Un seul message : trouver une solution, si ce n’est un accord, pour sortir de cette « impasse » et éviter une mise sous cloche de l’usine [2], qui serait synonyme de « catastrophe économique » et de « destruction massive d’emplois » [3].

L’usine du Sud fait actuellement travailler plus de 3 000 personnes, dont près de deux-tiers de sous-traitants. Après un mois et demi de force majeure, les recours aux congés payés, aux jours de récupération et au chômage partiel commencent à être épuisés. Selon l’industriel, « plusieurs dizaines » de licenciements ont déjà eu lieu en cette fin d’année parmi ses sous-traitants.

Un secteur qui pèse près de 25 milliards de francs par an.

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