"Il [était] reproché à ces personnes des faits de violence avec arme, par projection de pierres sur les gendarmes mobiles assurant la sécurité du site ainsi que sur des salariés de l’usine", dans la journée de vendredi, précise Yves Dupas.
"Des éléments à charge semblent réunis contre l’une des personnes interpellées, justifiant la prolongation de sa garde à vue." En revanche, le parquet a ordonné samedi après-midi la remise en liberté des trois autres personnes, "en l’absence d’indices venant établir leur participation aux faits reprochés".
"Je tiens à rappeler que le ministère public a pour mission de contrôler les enquêtes et de traiter les procédures diligentées avec la plus grande objectivité dans le strict respect de la loi", assure le procureur de la République.