Après Houaïlou, vendredi dernier, c’est au tour de Kouaoua de mener une opération ville morte, pour dénoncer les problèmes d’insécurité au village.

"Il a été décidé de procéder à la fermeture de tous les services publics de la commune pour une durée de deux jours, à compter du mardi 23 février", confirme un communiqué émis, hier, par la mairie et signé du maire Alcide Ponga.

Ces fermetures interviennent "suite aux multiples actes de délinquance et d’incivilité à l’encontre des agents en charge des services publics sur la commune ces derniers mois", poursuit le texte, qui mentionne de nouveaux actes commis dans la nuit de dimanche à lundi à l’encontre d’un personnel enseignant de l’école primaire.

Alcide Ponga et l’exécutif municipal "dénoncent vivement ces actes de délinquance répétitifs qui pénalisent le bon fonctionnement de la commune". La collectivité en appelle "à la responsabilité de tous et interpelle la population afin d’aider les autorités compétentes en fournissant toutes informations utiles pour retrouver le ou les auteurs des faits".

Le communiqué rappelle également les actes commis "ces derniers mois" à l’encontre du personnel du centre médicosocial. Du 22 au 29 janvier, la province Nord a déjà fermé le dispensaire "en réponse à l’agression du médecin ainsi qu’à des actes de délinquance répétés à l’encontre du personnel de l’établissement". La collectivité a alors prévenu qu’elle se réservait le droit de fermer le centre médicosocial "jusqu’à nouvel ordre si de tels faits se reproduisent".