Après l’annonce, mardi, par le gouvernement Santa, en charge des affaires courantes, de l’impossibilité de prolonger le chômage partiel car il n’est pas juridiquement habilité à le faire, l’Avenir en confiance fait savoir, ce mercredi matin, avoir "déposé ce jour sur le bureau du Congrès comme la loi organique nous le permet, la proposition de délibération qui aurait initialement dû être présentée au gouvernement afin de prolonger le dispositif chômage Covid de deux mois supplémentaires."
L’AEC précise dans un communiqué : " Dans son discours de ce week-end au comité directeur de l’Union Calédonienne, Daniel Goa a eu l’honnêteté de reconnaître que les indépendantistes ont fait chuter le gouvernement de manière précipitée et non préparée. Les premières conséquences de cette irresponsabilité sont immédiates pour la population. Le gouvernement a annoncé hier son impossibilité juridique de prolonger le chômage partiel COVID comme cela était prévu. Cette mesure nécessite une délibération qui ne relève pas des affaires courantes. Par conséquent, ce dispositif s’éteindra si rien n’est fait à̀ la fin de ce mois. Pour rappel le chômage COVID a permis de préserver le pouvoir d’achat de plus de 20 000 personnes depuis son instauration et, aujourd’hui encore, environ 2 000 en bénéficient dans les secteurs durablement impactés. Le montant moyen est de 90 000 F.CFP ce qui montre que les plus bas revenus bénéficient majoritairement de ce dispositif. L’Avenir en Confiance n’accepte pas que ces salariés soient pris en otage et voient leurs salaires s’effondrer du fait de l’irresponsabilité des indépendantistes."